Cartes postales anciennes Saint-Brieuc

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Saint-Brieuc (Saint-Bérieu en gallo et Sant-Brieg en breton) est une commune française du nord-ouest de la France, préfecture du département des Côtes-d’Armor et de la région Bretagne. Ses habitants sont appelés les Briochins et les Briochines. Saint-Brieuc est l’un des neuf évêchés de la Bretagne historique, la paroisse faisait également partie d’un petit territoire, le Turnagouet (entre l’Urne et le Gouët) l’un des trois pays composant l’évêché de Saint-Brieuc avec le Goëlo et le Penthièvre.

Saint-Brieuc a obtenu une étoile au guide vert Michelin. La ville est située au bord de la Manche, nichée au fond d’une baie à laquelle la ville a donné son nom : la baie de Saint-Brieuc. Elle est également traversée par deux vallées où coulent les rivières Gouët et Gouëdic. Découvrez la ville à travers notre collection de cartes postales anciennes Saint-Brieuc.

Cartes postales anciennes Saint-Brieuc : Entrée du port
L’entrée du port dru Légué

La baie est délimitée à l’ouest par l’archipel de Bréhat et à l’est par le cap Fréhel. La côte orientale est accidentée de quelques promontoires rocheux (cap d’Erquy, cap Fréhel). A l’ouest, les falaises qui dominent la baie sont parmi les plus élevées du littoral breton (plus de 100 m à Plouha). Cinquième baie au monde pour l’amplitude de ses marées (plus de 13 mètres de marnage), celle de Saint-Brieuc fait partie des trois plus grandes de la côte nord de Bretagne. La mer peut se retirer à plus de 7 kilomètres découvrant un paysage marin entre terre et mer évoluant au rythme des marées.

Quasiment à mi-distance de Brest et de Rennes, Saint-Brieuc est traversée par la route nationale 12 au kilomètre 416. Le relief de la ville, avec ses deux vallées profondes, a nécessité la construction de deux viaducs d’où l’automobiliste voit aisément la mer et le port (altitude maximale de 134 m au réservoir de Berrien). Saint-Brieuc est desservie par la ligne de TGV Paris – Brest, ce qui lui permet d’être à environ 3 heures de la capitale française.

La vie de la cité est rythmée par la vie de ses différents quartiers : Saint-Michel, Tertre Notre-Dame, la Ville Hellio, la Ville Oger, Robien, Saint-Charles, les Villages, Brézillet, Cesson, la Croix Lambert, Boquého, Ginglin, le Plateau, l’Europe, le Point du Jour, l’Établette, Charner, la Tour d’Auvergne, le Légué, Sainte-Thérèse, Beauvallon et le centre ville.

Histoire

La ville de Saint-Brieuc tient son nom de l’évêque saint Brieuc, son fondateur et prmeier évêque de la ville. Il s’instale à Saint-Brieuc vers 580 et fonde sur les vestiges de culte païens une église et un monastère, prés du Gouët (signifiant la rivière du sang), à l’endroit où se trouve encore la fontaine de Saint-brieuc. Saint-Brieuc fait partie des sept saints findateurs de Bretagne qui ont donné lieu au pélerinage du Tro Breizh.

Le roi de Bretagne, Nominoë, effectue un remaniement des évêchés bretons après le départ des Normands en 848. C’est à cette date qu’est fondé l’évêché de Saint-Brieuc. Les répliques de Saint-Brieuc, qui avaient été mises en sûreté à l’époque de l’invasion des Normands reviennent dans la ville en 1210. En 1355, le choeur de la cathédrale est détruit dans un incendie, puis reconstruit en deux ans sous les épiscopats de Guy de Montfort et de Hugues de Matrelais. Cathédrale-forteresse, elle servit souvent de dernier refuge aux habitants face aux agresseurs.

Suite aux guerres de religion, le décision est prise de détruire la place forte de la Tour de Cesson en 1592. les ruines de cette Tour dominent encore aujourd’hui la baie de Saint-Brieuc. L’administration municipale est mise en place en cette fin de siècle. En 1790, Saint-Brieuc devient le chef-lieu du département des Côtes du Nord sous la Révolution française. Les Côtes du Nord deviendront les Côtes d’Armor le 8 mars 1990. parmi les personnages politiques notables de l’époque, on peur noter Palasne de Champeau qui y fût élu à la députation.

En 1793, la guerre civile entre les Chouans et les Bleus fait rage pendant la Terreur. dans la nuit du 5 brumare en VIII (26 octobre 1799), une troupe de Chouans libère des prisonniers royalistes condamnés à mort de la prison de la ville. le procureur Poulain-Corbion est tué au cours de cette nuit. Le port de Légué est aménagé en 1819 aves ses quais ainsi qu’un nouveau pont et de nouveaux entrepôts. La même année, une chambre de commerce est créée à Saint-Brieuc.

Patrimoine

La Tour de Cesson

Cet édifice fût construit en 1395 sur ordre du duc de Bretagne Jean IV de Montfort. Il est construit sur 70 mètres de hauteur sur un éperon rocheux dominant la baie. cet emplacement stratégique a été choisi afin de protéger l’embouchure du Gouët et la ville de Saint-Brieuc des attaques des pirates. Les ruines de la tour de Cesson sont classées Monument historique depuis 1926.

Le musée d’art et d’histoire

Installé depuis 1886 à l’intérieur des locaux de l’ancienne gendarmerie municipale, le musée d’Art et d’Histoire de Saint-Brieuc a vu son fonds être constitué au cours du XIXe siècle, lorsque les conservateurs sollicitèrent des dépôts de l’Etat et recherchèrent des dons. Situé au centre-ville, le musée d’Art et d’Histoire de Saint-Brieuc propose également des visites guidées et des ateliers.

Les maisons en pans de bois

Les maisons en pans de bois sont encore nombreuses à Saint-Brieuc, notamment rue Fardel, place au Lin, rue Pohel, rue Quinquaine et rue de Gouët (Hôtel dit des Ducs de Bretagne, 1572 ; maisons de la Barrière et Le Ribault, 16ème s et l’Hôtel de Bellescize (17ème s.)

La Cathédrale Saint-Étienne

Cette cathédrale catholique et un monument historique de Bretagne. C’est l’une des neufs cathédrales historiques de Bretagne. Elle est actuellement le siège de l’ évêché de Saint-Brieuc-Tréguier, connu sous ce nom depuis 1852. La cathédrale actuelle, de style gothique, a été construite au XIVe siècle et au XVe siècle. Certaines reliques de Saint Brieuc lui-même, datant du VIe siècle, y sont conservées.

La basilique Notre Dame d’Espérance

L’édifice actuel est le quatrième à être construit à cet emplacement. En 1500, le sieur Dolo Pierre, seigneur de La Coste à Plaintel, reconstruit la chapelle de 1440 et crée un desservant.

La chapelle devient la propriété des marchands et artisans de la ville, groupés en congrégation de l’Immaculée Conception en 1716. Elle est bénie en 1719 après les travaux, et sert de salle d’assemblée pendant la Révolution. La direction de l’exécution de la chapelle de 1854 est confiée à Théodore Maignan, entrepreneur et architecte, secondé par le chef maçon Joseph Camart.

Les anciennes fondations servent pour les piliers de la nef, et la largeur du XVIIIe siècle sert de module au tracé du plan. Les proportions restent classiques dans les arases des différents niveaux de corniches, de bandeaux et de clefs. En 1877, la nef est agrandie d’un déambulatoire et de sept chapelles.

L’église Saint-Michel

La construction de l’église Saint-Michel actuelle commenca en 1837 et s’acheva en 1841.. Elle a été construite à 88,68 mètres au-dessus du niveau de la mer. L’église Saint – Michel a été bâtie comme un temple à l’effigie de Saint – Michel. Sur les murs de cette église, placée sous le vocable du Prince de la Milice céleste, se déroule toute l’épopée de l’Ange. L’attachement de la population au granit a imposé à l’artiste de conserver, au milieu de ses peintures, les saillies d’une pierre sombre et froide.

Cette église a été construite par Monsieur LORIN, architecte de la ville de Saint – Brieuc selon le style néo-classique. C’est du faux Bramante (Donato d’Angeli ou d’Agnolo, dit Bramante) (1444 – 1514), de style architectural dorique avec des colonnes toscanes. Bramante recherchait des effets monumentaux dus à l’équilibre entre l’espace intérieur de l’édifice et les masses solides de la maçonnerie.

La fontaine Notre-Dame du XVe siècle

Dans le bas de la place, aménagée en 1849, la chapelle du XIIIe siècle est totalement reconstruite en 1470. Au XVIIIe siècle, l’édifice menaçant ruine est utilisé jusqu’en 1835, date à laquelle la paroisse décide de choisir un nouvel emplacement. En 1839, l’ancienne église et son cimetière sont détruits, et un nouveau cimetière est situé dans le champ Gilette. L’église Saint-Michel, dotée d’un orgue Cavaillé-Coll en 1873, est édifiée par Lorin (1781-1846) et consacrée en 1875. Pendant l’occupation allemande, un poste émetteur clandestin est installé derrière l’orgue par l’abbé Fleury, martyr de la Résistance en 1944.

Le Phare de Binic

Construit en 1853 au centre du musoir de la jetée de Penthièvre qui ferme les bassins du port, le phare de Binic fut allumé pour la première fois en mai 1854. Haut de 12 m, c’est une tourelle cylindrique en maçonnerie de pierres apparentes, avec un escalier intérieur en colimaçon (45 marches).Il est aujourd’hui inhabité.

Le port du Légué

Ancien port de commerce, le Légué est le port de Saint-Brieuc. Long de 900 mètres, il est doté d’un bassin à flôt qui lui permet d’accueillir de petits cargots de 500 à 1500 tonnes. Il vient d’être entièrement rénové.

En 1992 est créé le district du pays de Saint-Brieuc. La future communauté d’agglomération (CABRI) compte à l’époque 10 communes et 90 000 habitants. En 1994, un IUT est ouvert dans la ville et e 1995, l’espace Steredenn est inauguré afin d’accueillir les manifestations culturelles et sportives de la ville.

Saint-Brieuc a longtemps été une ville où ont coexisté trois langues : le gallo, le breton et le français. L’effacement progressif du gallo et du breton au profit du seul français s’est produit durant les années 1950. Il semble que le breton ait été parlé dans le pays briochin jusque vers l’an 1200.

Par la suite, un parler d’oïl, le gallo, s’est imposée dans les campagnes aux alentours de Saint-Brieuc, tandis que la cité devenait elle-même trilingue, sans doute par utilité économique. Lieu de marchés et ville épiscopale, Saint-Brieuc fut en effet pendant sept siècles un lieu de rencontre de populations originaires des campagnes gallophones et bretonnantes.

Les évêques et les nobles du Penthièvre étaient probablement quant à eux déjà francophones à la fin du XIIIe siècle, tout comme les Ducs de Bretagne. En 1636, un certain Dubuisson-Aubenay indique dans son itinéraire de Bretagne que la moitié des habitants connaît la langue bretonne en plus du français. Certains disent que ce voyageur a confondu le breton avec le gallo. Cette hypothèse semble tout à fait crédible tant le patois dit gallo pouvait déjà sembler lointain au point d’être incompréhensible, pour ce voyageur de la haute société qui avait connaissance qu’on utilisait un parler fort différent du français en Bretagne occidentale.

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