Cartes postales anciennes Saint-Briac

Photos & Cartes postales anciennes

Ancien village de pêcheur, Saint-Briac sur Mer est une commune aux multiples facettes. Son centre bourg aux passages sinueux plein de charme, son golf 18 trous en bordure de mer, ainsi que ses plages et criques de sables fin qui bordent la Manche sont autant d’atouts qui rendent le village irrésistible. Les paysages briacins n’ont d’ailleurs pas manqué d’inspirer de nombreux artistes peintres. Emile Bernard, Auguste Renoir, Paul Signac ou encore Henri Rivière ont été séduits par la beauté du territoire. Le sculpteur A. Beaufils y résida de 1929 à 1952. Découvrez la ville à travers notre collection de Cartes postales anciennes Saint-Briac.

L’arrivée du tramway à Saint-Briac

C’est un saint d’origine irlandaise, Briac, arrivé en Bretagne vers 548, qui donna son nom a la commune. La paroisse de Saint-Briac-sur-Mer (au départ juste nommée Saint-Briac) est mentionnée pour la première fois en 1271. Pendant la Révolution de 1789, le bourg de Saint-Briac-sur-Mer prend le nom de Port-Briac.

Saint-Briac a conservé autour de son église (clocher du XVIIème) des quartiers aux ruelles étroites et sinueuses au charme particulier. Depuis toujours de grands artistes y ont trouvé l’inspiration. Site balnéaire naturel, il séduira les amateurs de la nature, du grand large ou de la détente en famille. On y pratique la voile, le kayak, le surf mais également le golf. En effet, Saint-Briac a la chance d’avoir l’un des plus beaux et des plus anciens golfs du continent, sur un site unique puisqu’il domine la mer.

Plage de la Salinette

Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Briac est à la septième place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 611 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 54 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 27 taxons protégés et 35 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237).

Familles profitant de la plage à Saint-Briac

Plusieurs plantes de littoral comme l’armérie maritime se rencontrent sur la commune, notamment à la pointe de la Garde-Guérin avec sa pelouse littorale à silène maritime (Silène uniflora) et les orchidées des marais du terrain de golf « espace d’une exceptionnelle richesse floristique » (Ophioglossum vulgatum).

Histoire

Saint-Briac-sur-mer fut fondée par un saint Irlandais, nommé Briac, arrivé sur les côtes d’Armorique vers l’an 548. Il a également laissé son empreinte dans une autre commune des Côtes d’Armor, Bourbriac, qui abrite d’ailleurs son tombeau. Le berceau du village se situe au quartier dit « de La Chapelle », où débarqua, selon la légende, Briac et ses compagnons. Ils y érigèrent une chapelle, autour de laquelle existera un cimetière. Il ne reste rien de ces lieux si ce n’est une croix dite de Saint-Pabu, compagnon de Briac, qui voudrait en perpétuer le souvenir. A quelques pas de là, la plage du Béchet, nommée autrefois « havre du Béchet », sera longtemps le port d’échouage des bateaux débarquant leurs cargaisons. Elle servira aussi d’aire de chantier naval rudimentaire où l’on calfatait et carénait les embarcations. La présence sur le territoire de monuments mégalithiques prouve que le pays était habité plusieurs siècles avant notre ère. Par la suite, des Celtes appartenant à la tribu des Coriosolites ont précédé les Romains qui demeurèrent environ 4 siècles.

Villas sur la falaise

C’est en 1868, que l ’église actuelle fut entièrement reconstruite sur les fondations d’une précédente qui datait de 1671. Fort heureusement, ils eurent la bonne idée de conserver l ’élégant clocher à balustres, unique en Ille et Vilaine et les poissons sculptés à l ’arrière, en mémoire des pêcheurs du village.

Les vitraux, eux, racontent la vie du saint patron et ses miracles. À l ’extérieur, le monument aux morts est l ’une des nombreuses œuvres d ’Armel Beaufils, fameux sculpteur breton qui vécut une grande partie de sa vie à Saint-Briac.

Le moulin

Vers 1880, la colonie d’anglais installée sur la côte d ’Émeraude éprouva le besoin de créer un club
de golf.Les premiers links qui furent aménagés sur les dunes de Lonchamps vers 1887 s’avérant peu pratique, le Dinard Golf s’installa finalement sur les terres de St Briac. En 1892,le parcours de 6 km se compose de 18 trous et exige deux heures de jeux environs.

C ’est en 1927 que le Club House actuel fut construit,dans le plus pur style Art Déco,par Marcel Oudin à qui l ’on doit le Gallic Hotel à Dinard et le Celtic Hotel à St Cast. Aujourd’hui, le Golf accueille de nombreuses compétitions de grandes renommées, c’est un lieu recherché des amoureux de la nature et aussi un des rares à se tenir entre terre et mer.

L’hôtel du Centre

La presqu ’île du Nessay, observatoire splendide face à l ’embouchure du Frémur, nous rappelle l ’importante activité maritime qui animait le « port du havre » dans l ’anse du Béchet. Jusqu ’à la fin du XVIIIe siècle, pêcheurs côtiers, marins de commerce ou de la Royale,Corsaires : les briacins étaient des marins compétents et recherchés. Au XIXe siècle,le village comptait de très nombreux capitaines au long-cours,des seconds et des mousses mais aussi des pêcheurs à Terre-Neuve.

La passerelle

Le Nessay, « Nesle » sur des cartes anciennes ou « Nez » (qui avance vers la mer ») abritait un corps de garde, proche de l ’actuelle capitainerie du port et une batterie de canons datant du XVIIe pour assurer la défense de nos côtes. Les seigneurs du Breil de Pontbriand, seigneurs des lieux du XVe au XVIIIe furent gardes-côtes de père en fils, du Mont Saint-Michel jusqu’à la rivière de Pontrieux.

La petite chapelle qui n’est autre qu’une ancienne prison (voir le cadastre napoléonien)fut transformée à la construction de l ’imposante demeure visible aujourd’hui. Appelée « château du Nessay », elle fut construite à la fin du XIXe par un particulier et ne présente pas d ’intérêt historique spécifique.

La plage à marée basse

Les plus anciennes familles nobles connues ont été celles des Manoirs de la Ville-ès-Provost, de la Houle, de la Garde. Par la suite les Du Breil de Pontbriand restèrent les seuls seigneurs de la Paroisse, du XVIème siècle à la Révolution.

En 1758 des troupes anglaises (environ 10 000 hommes) débarquèrent à Saint-Briac où nombre de maisons et de bateaux furent brûlés et d’habitants molestés. En 1790, la paroisse devient une commune administrée par une municipalité ayant à sa tête un maire. Au XIXème siècle, la vocation maritime de Saint-Briac connaît une période faste et beaucoup de jeunes gens font carrière dans la Marine.

Patrimoine

Saint-briac-sur-mer est l’un des joyaux de la côte d’Emeraude, qui allie les plaisirs des activités de la mer aux attraits de l’arrière pays avec, entre autres, ses nombreux sentiers piétonniers.

Le château du Nessay

Propriété isolée sur une presqu’ile à laquelle on accède par un porche monumental fermé par une grille en fer forgé, la demeure s’inspire de l’architecture médiévale « tourelles et mâchicoulis notamment » et s’en distingue par une utilisation massive de brique polychrome, chère au XIXe siècle. Au Nessay se trouvaient un corps de garde, une batterie de canons et une prison. Le château de Saint-Briac qui se trouvait à La Houle a été détruit vers 1650. La seigneurie de La Houle est annexée par le roi en 1650 à la seigneurie des Breil-de-Pontbriand.

Le chateau du Nessey ou Nessay et la plage de Saint-Briac

L’église

La construction de l’église Saint-Briac date du XVIIe siècle. Elle fut reconstruite entre 1870 et 1875 à l’emplacement d’églises primitives datant de 1671 et des XI-XII-XIIIesiècles. Cette reconstruction a été en partie financée par les marins de Saint-Briac ayant en échange reçu une autorisation de pêcher le dimanche (des maquereaux sculptés ornent d’ailleurs l’extérieur de l’édifice). L’ancienne église, qui datait de 1671, se composait d’une nef avec deux collatéraux, d’un transept, d’une abside à pans coupés, et d’un clocher datant de 1671. La chapelle prohibitive des seigneurs de Pontbriand, comme seigneurs de la Garde, était du côté Nord.

L’entrée du château

Le Port de plaisance

Le port de plaisance de Saint-Briac-sur-Mer situé à l’embouchure du Frémur possède un des plus beaux plans d’eau de la Côte d’Emeraude. Sa baie semi-fermée, à l’abri des vents dominants, offre environ 700 mouillages réglementés, répartis sur plusieurs sites qui sont soumis au marnage (phénomène de marées).

La Pointe de la Garde Guérin

La Pointe de la Garde Guérin fut de tout temps un poste d’observation et de défense convoité : culminant à 50 mètres, elle offre une vue à 180 degrés sur toute la côte, du Cap Fréhel jusqu’au delà de Saint-Malo. Lors de leur occupation de l’Armorique, les Romains y édifièrent un temple. Il n’en reste rien et le site est devenu un lieu privilégié où la flore typique de nos côtes s’épanouit dans une dominance de couleurs jaunes et vertes. De son sommet, vous découvrirez Saint-Briac et les multiples replis de ses côtes.

La Chapelle de l’Épine-Notre-Dame

La chapelle de l’Épine-Notre-Dame ou chapelle Saint-Adam, mentionnée sous ce nom dès 1628. Elle est déclarée en ruine en 1682 et reconstruite en 1688 sous le nom de Notre-Dame de l’Épine. Ancienne chapelle frairienne, elle est réédifiée en 1833. Son campanile porte les dates de 1565, 1688 et 1833. La tradition prétend qu’elle est construite sur l’emplacement d’une épine où l’on trouva une statue de la Vierge. On y conserve l’ancienne cloche de la chapelle Saint-Adam et la statue de la Vierge.

Le lavoir de Saint Briac

Le lavoir de Saint Briac ne comporte pas de préau, c’est simplement une retenue d’eau entourée de pierres, à usage public. Les lavandières portaient le linge dans des mannes en osier posées sur des brouettes.

Le calvaire

Le calvaire des Marins fait partie d’un alignement mégalithique qu’il y aurait sur le versant sud-est de La Garde-Guérin, un dolmen dont les ruines existent encore en 1879, puis un menhir.

Le monument aux Américains

Ce monumet porte un médaillon de bronze représentant un profil de GI casqué. Il a été construit en mémoire des soldats américains morts lors du bombardement de la commune. Une cérémonie du souvenir, en présence de familles et d’officiels américains, a lieu tous les ans le 15 août, date de la libération de Saint-Briac-sur-Mer en 1944.

Les Plages

Avec ses nombreuses plages et criques, vous aurez le loisir de choisir celle qui vous convient le mieux. Sable fin et farniente, baignade et châteaux de sable, pêche et découverte du milieu marin.

Le Golf

En bordure de mer ce célèbre « links » de 18 trous, construit par l’écossais Tom Dunn, il y a plus de cent ans est le deuxième golf né en France. Il accueille depuis toujours de nombreuses épreuves nationales. On peut voir la mer depuis chaque trou et la qualité de son parcours sablonneux permet de jouer toute l’année. Le parcours st technique et durci avec le vent. Un carnet écologique accompagne votre jeu pour apprécier la faune et la flore. Son club-house panoramique a été restauré, tout en préservant le charme et la tradition d’origine.

Randonnées

Il y a plusieurs chemins de randonnées sur la commmune de St Briac:

  • Le chemin des peintres qui borde le littoral: GR34 (circuit rouge).
  • La promenade du vieux Saint Briac et la découverte de son patrimoine architectural, ses rues pavées et les jolies venelles( circuit mauve).
  • Le chemin des Moulins ou la découverte du patrimoine naturelle longeant l’estuaire du Frémur (circuit vert).

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