Cartes postales anciennes Paimpol

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Situé au fond d’une vaste baie aux rives verdoyantes et plantées de bois de pins, semé d’îlots et de rochers où la marée basse met à nu de vaste grève. C’est un centre touristique très fréquenté en été. Paimpol, pourtant, n’est pas à proprement parler une station balnéaire ni même, comme autrefois, un port de pêche de grande envergure.

Les goélettes ont cédé la place aux bateaux de plaisance. Mais l’attrait de ce port est toujours très vif pour les artistes; il a vu défiler des personnalités de tous les horizons tel Marcel Cachin (1869-1958), directeur de l’Humanité en 1918, natif de Paimpol. Découvrez la ville à travers notre collection de cartes postales anciennes Paimpol.

Cartes postales anciennes Paimpol : Le port.
La flotille des pêcheurs d’Islande la veille du départ dans le port de Paimpol

Paimpol porte en son blason un navire d’argent sur fond d’azur. Car la ville est entièrement tournée vers la mer. Le port n’arme plus pour la « grande pêche » à la morue, mais sur les quais l’on se prend à imaginer la forêt des mâts des brick-goélettes, à évoquer les forçats de l’océan qui partaient au printemps pour six mois de pêche sur les bancs d’Islande et de Terre-Neuve, puis à fredonner « la Paimpolaise » de Théodore Botrel.

En partant du port, un circuit en boucle de 6 km mène à la pointe volcanique de Guilben où vous découvrirez les vestiges d’une batterie cotière du XIème siècle et bien sûr des blauckhaus de la dernière guerre.

L'école des mousses
L’école des mousses à Paimpol

La région de Paimpol montre que la Bretagne était autrefois une terre de volcans. À la pointe de Guilben des roches sombres s’avancent dans la mer. Ce sont ici des pillow lavas (laves en coussins) qui témoignent d’un volcanisme sous marin très ancien (640 millions d’années). Les spilites qui constituent la masse des pillows renferment des blocs de cornaline rouge. Un peu au Nord, la butte de Kerroc’h offre une vue imprenable sur la baie.

La tour qui la surmonte a été construite en partie en rhyolite rouge violacé : une lave récupérée un peu plus bas sur le rivage. En contrebas de la tour, en effet, on trouve les traces d’un autre volcanisme paimpolais (de 550 à 530 millions d’années celui-là). Ici la roche renferme des fiammes formées à la suite d’une nuée ardente. De l’autre côté de Paimpol, au sud, vers Sainte-Barbe se trouvent les volcanites de Plouézec (environ 470 millions d’années).

Le quai Morand sur le port de Paimpol
Le quai Morand

L’histoire de Paimpol et de son port

Paimpol est célèbre pour avoir été au début du XXe siècle un des ports de la grande pêche, au large de l’Islande. Pierre Loti en fera un roman en 1886, Pêcheur d’Islande.

L’Europe découvre, dès le début du XVe siècle, grâce au commerce portugais, un poisson : la morue et la consommation croissante de ce produit, entraîne une augmentation considérable des flottilles pour pêcher en haute-mer.

En France même, des navigateurs bretons de Paimpol et de Saint Malo, des marins normands de Barfleur et de Dieppe, enfin d’autres de La Rochelle et du Pays basque partent pêcher la morue au large des côtes canadiennes et dans le golfe du Saint Laurent. Tous ces hardis équipages se retrouvent au large d’une grande île qui pourrait être celle de Terre-Neuve, nommée sur les cartes marines de cette époque « île de Bacalaos » (Iles des morues en portugais) en compagnie d’autres vaillants navigateurs portugais, irlandais, anglais, vénitiens et hollandais.

La Ligue hanséatique contrôle le marché européen de la morue, et s’enrichit avec ce commerce fleurissant en tenant fermement les ports de l’Europe centrale (mer du Nord, mer Baltique). En France, dès le début du XVe siècle les marins-pêcheurs français payent la dîme au roi de France sur « les Pescheries des terres neufves ». Il en est de même pour les pêcheurs morutiers bretons qui paient la dîme sur la vente de la morue depuis le milieu du XVe siècle.

Cette redevance est consignée notamment dans les actes de transactions établis entre les moines de l’abbaye de Beauport à Paimpol et les habitants de l’île de Bréhat.

Patrimoine de Paimpol

Le port de Paimpol

Paimpol est célèbre pour avoir été au début du XXe siècle un des ports de la grande pêche, au large de l’Islande. Pierre Loti en fera un roman en 1886, Pêcheur d’Islande. L’Europe découvre, dès le début du XVe siècle, grâce au commerce portugais, un poisson : la morue et la consommation croissante de ce produit, entraîne une augmentation considérable des flottilles pour pêcher en haute-mer.

Le musée de la mer

Il est installé depuis 1990 dans une ancienne sécherie de morues construite vers 1880, à l’apogée de la pêche que pratiquaient les paimpolais à  » Terre Neuve  » et à  » Islande « . Utilisé par la suite comme menuiserie, puis comme voilerie, ce bâtiment est aujourd’hui le lieu d’exposition du patrimoine maritime local.

La maison à la tour

Pour pénétrer dans la maison à la tour, place du Martray à Paimpol, rien de plus facile, c’est maintenant un salon de coiffure !

L’église Saint-Pierre de Plounez

édifiée sur les plans d’Ernest Le Guerrannic. La première pierre est bénie le 10 juillet 1892. L’église, bénie le 29 avril 1894, est achevée le 15 décembre 1895. L’huile sur toile représentant « l’Adoration des Mages », oeuvre de Jean Boucher de Bourges, date de 1617.

La tour de l’ancienne église de Paimpol

Cette tour, datée du XVIIIème siècle, est édifiée avec les pierres provenant de l’ancien manoir de La Hacquémoré. Elle remplace une tour primitive construite en 1548 par Pierre Le Bleiz. La première pierre est posée le 1er mai 1760 par Louis Armand Joseph Vittu, seigneur de Kerroual. Cet édifice porte les armes de Joseph Vittu et de son épouse Marie Anne Geslin.

La rue des Halles à Paimpol
La rue des Halles

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