Cartes postales anciennes Quimper

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Quimper est certainement une des villes bretonnes les plus riches en vieilles bâtisses et en perspectives moyenâgeuses. Arpenter les rues est un plaisir et les lieux de visite sont nombreux et intéressant. Si l’on veut épuiser tous les charmes de cette vieille cité, il est indispensable de venir au mois de juillet, au moment des grandes fêtes folkloriques de Cournouaille. Découvrez la commune à travers notre collection de cartes postales anciennes Quimper.

Cartes postales anciennes Quimper La place au Beurre.
La place au Beurre

La ville, dont l’axe historique est la confluence du Steir, de l’Odet et du Jet, est, par la population, la deuxième ville de son département, après Brest. La mer y remonte la vallée encaissée de l’Odet et lui donne une position de port de fond d’estuaire qui explique son implantation et une partie de son rôle économique. C’est aussi un carrefour routier très ancien.

La rue Royale à Quimper
La rue Royale

Capitale de la Cournouaille, Quimper est la cité de la dentelle: dentelle de pierre de la cathédrale, travail délicatement ciselé, qu’expriment les flèches projetées vers le ciel. Face aux géants que sont Brest, Nantes et Rennes, Quimper fait figure de capitale intellectuelle où l’on vient volontiers faire pèlerinage aux sources. Malgré son expansion industrielle, la ville s’en tient à un rôle de centre administratif et commercial. Beaucoup d’immeubles neufs, mais on a pris garde de ne pas dépareiller la vieille ville.

Les fours de la faïencerie de Quimper
Les fours de la faïencerie de Quimper

Sur les quais de l’Odet, une rivière bien tranquille jusqu’à l’arrivée de la marée, c’est le Quimper « classique » et rectiligne: des rangées de marronniers, une préfecture, des ponts de fer et des passerelles, les parterres fleuris, la cathédrale.

Histoire

C’est de l’actuel faubourg de Locmaria qu’est né Quimper, au confluent de l’Odet, du Ster et du Jet. La ville devint par la suite la capitale des rois ou des comtes de Cournouaille. On attribue même à l’un d’eux, le roi légendaire Gradlon, ou Grallon, chef d’une émigration venue de Grande-Bretagne, l’origine du nom de Cournouaille (Kerné en breton), qui était celui du pays d’où il venait. C’est lui aussi qui aurait fondé l’évêché breton de Quimper, dont le premier évêque fut Saint-Corentin, vers l’an 500. Quimper s ‘appelle aussi Quimper Corentin jusqu’à la Révolution.

La place Terre-au-Duc
La place Terre-au-Duc

En 1066, l’ancien royaume devenu ensuite comté, fut réuni par au mariage au duché de Bretagne. Dans le courant du XIIIème siècle, la ville commence à prendre une existence autonome qui lui vaut d’être entourée de murailles dont on voit encore quelques vestiges devant la cathédrale. Celle-ci est commencée vers 1240 et voit son choeur achevé vers 1300.

fontaine de Saint-Alor
Pèlerinage à la fontaine de Saint-Alor près de Quimper

Mais la guerre de succession de Bretagne casse toute expansion. Les constructions sont interrompues et en 1344, la ville est livrée au pillage des hommes de Charles de Blois. Ce n’est que vingt ans après, à la suite de la bataille d’Auray, que Jean de Montfort prend possession de la ville. Durant les guerres de religion, les quimpérois prirent parti pour la Ligue, mais durent, en 1594, céder devant le maréchal d’Aumont.

À cette époque, la cathédrale était achevée depuis plus d’un siècle, mais elle ne trouva qu’en 1856 le couronnement de ses flèches de pierre. Elle n’eut pas à souffrir de la seconde guerre mondiale au cours de laquelle Quimper prit une part active dans la Résistance.

Le port
Le port

Patrimoine

La Cathédrale Saint-Corentin

Dédiée au patron de Quimper, elle offre le style breton dans toutes ses phases, du XIIIème siècle au XVème siècle, d’abord inspiré du style normand pour le choeur, puis se dégageant peu à peu de cette influence pour se montrer entièrement personnel. C’est la cathédrale gothique la plus complète de Bretagne avec celles de Saint-Pol-de-Léon et de Tréguier.

Tout n’est pas authentique, mais l’homogénéité est là: le grand portail de la façade a une double porte de la fin du XIXème siècle. Le reste, de 1425 environ, est du style gothique flamboyant. Parmi les sculptures, aujourd’hui effritée, on distingue encore le lion de Montfort tenant dans sa griffe la bannière de Bretagne. Au-dessus du portail, la façade est ajourée de deux grandes fenêtres superposées. De chaque côté s’élèvent les deux fameuses tours (76 m), percées dans leur partie carrée, qui date du XVème siècle.

La Préfecture

La construction de ce bâtiment destiné à abriter les services de la préfecture est décidée par le conseil général dès 1904. L’édifice est inauguré le 30 août 1909. Auparavant, l’administration du préfet, établie dans chaque département depuis la loi du 28 pluviôse de l’an VIII, se tenait dans l’ancien hôpital Sainte-Catherine, reconstruit par les religieuses augustines de la Miséricorde de Jésus entre 1675 et 1685. La maison conventuelle abrite désormais le logement du préfet. En 1861, les bureaux de la préfecture déménagent dans un bâtiment le long de l’Odet, conçu par Joseph Bigot. L’actuelle préfecture porte la marque d’une référence historique au château d’époque Louis XII.

Le musée départemental breton

Crée en 1846 et installé depuis 1912 dans l’ancien évêché, il s’ouvre au pied de la cathédrale. L’aile Ouest, sous laquelle on entre, date de 1646 et appartient au style de la renaissance bretonne, avec des fenêtres à fronton. Mais la plus ancienne partie est le logis bâti au début du XVIème siècle par la famille de Rohan, dont le cadet, occupa le siège épiscopal de 1501 à 1540. On remarque surtout l’élégante tour d’escalier gothique flamboyant.

L’aile qui suit, du XVIIIème siècle, a été remaniée vers 1860. On accède librement à la cour et au jardin, d’où l’on découvre une belle vue sur les tours et sur le flanc Sud de la cathédrale. Le jardin est fermé au Sud par un fragment bien conservé des vieux remparts qui bordent de l’autre côté le quai de l’Odet.
 
Le jardin du rempart

Ce jardin se trouve sur l’emplacement des anciennes formées par l’Odet, coulant au pied du rempart et formant un étang qui alimentait le moulin des évêques. Avec la construction de la gare, en 1863, un remblai est créé le long du rempart et l’Odet est canalisé. Le maire E. Porquier décide alors d’aménager un square dans la partie longeant le jardin de l’évêché et le terrain est acquis par la ville en 1881, planté et entouré de grilles, désormais disparues.

L'atelier de peinture de la faïencerie Henriot
L’atelier de peinture de la faïencerie Henriot

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